The Horrors, sucreries dansantes 
et souvenirs shoegaze

Comme son nom l’indique, V est le cinquième album de The Horrors. Certainement celui de la notoriété internationale. Fondé en 2005 dans l’Essex, le quintette a déjà roulé sa bosse, oscillant entre le shoegaze, le garage-rock ou le revival post-punk. Depuis dix ans, chacun de ses disques est entré dans le Top 40 anglais. Mais là, la porte de la gloire s’est entrouverte…

D’abord parce que le groupe a recruté Paul Epworth, producteur d’Adele, de Rihanna, de Coldplay… Sans lui faire perdre son caractère, il a arasé certaines aspérités, 
il a noyé certaines nappes de guitares sous des nappes 
de claviers, il a concentré l’énergie sur quelques mélodies exquises, à l’image du faussement sirupeux Gathering, une chanson so british dans son je-m’en-foutisme à la Morrissey (en français dans le texte).
Si des titres comme World below rappellent quelques bons souvenirs bruitistes (mais pas trop), It’s a good life fait clairement pencher la balance d’un côté très électro-pop, avec des accents à la New Order sous Ritaline. Sans parler de bonbons à la guimauve tel Something to remember me by, parfait exemple de sucrerie certes dansante, mais jamais mièvre.

par Christophe Dutoit

The Horrors
V
Wolf Tone

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