La BD américaine a le vent en poupe. Les Editions Glénat décident de bien prendre la vague et redéfinissent leur ligne dans un nouveau label, Glénat Comics. Les premières publications frappent fort, avec notamment Lazarus, l’œuvre de deux stars, Greg Rucka et Michael Lark.

Le récit propose une virée dans un futur proche dans lequel les Etats ont disparu et les frontières sont financières. Tout le pouvoir est aux mains de quelques familles qui, chacune, possède un «Lazare», un protecteur amélioré, une armée à lui seul. Celui de la famille Carlyle s’appelle Forever, une femme qui commence à développer des questionnements sur son travail et sur ses origines. Quant au reste de l’humanité, il est divisé en «serfs» et en «déchets»… Ce polar futuriste pose un décor fait de manipulations et de trahisons, où le pouvoir a tout corrompu. Une visite du côté sombre de l’humanité, comme le duo l’avait déjà exploré dans leur chef-d’œuvre en cours de réédition, Gotham Central, sorte de NYPD Blue au sein de la police de Gotham. Des histoires de Batman… sans Batman.

par Romain Meyer

Greg Rucka et Michael Lark
Larazus, t. I, Pour la famille
Glénat Comics