Giant Sand, ce qui se fait de mieux

giant-sandHowe Gelb est un stakhanoviste de la musique américaine. En trente ans de carrière, l’auteur-compositeur-chanteur-pianiste-guitariste a enregistré une quarantaine d’albums studio (!). Depuis 1985, il tient les rênes de Giant Sand, un groupe à géométrie très variable, qui change de personnel à quasiment chaque nouveau projet. Pour Heartbreak pass, sorti la semaine dernière, Howe Gelb s’est amusé à enregistrer quinze titres de folk-rock-americana dans la plus agréable tradition yankee. Seul défi: chaque chanson est jouée avec une formation différente, la plupart du temps dans un lieu différent. Forever and always, qui clôt le disque, a par exemple été enregistré chez lui… avec son téléphone portable. D’autres l’ont été à Tucson, Arizona, dans le fief du gaillard. Ou en Italie, à Berlin, à Bruxelles…

Tout cela ne serait qu’anecdotique si Giant Sand n’était pas ce qui se fait à peu près de mieux dans le genre. On y croise naturellement du rock bien ancestral (Texting feist), des ballades de rêve jouées au piano (le sublime Pen to paper), des chansons d’une simplicité qui n’a d’égal que leur beauté. A découvrir ce dimanche 24 mai au Dachstock de Berne.

par Christophe Dutoit

Giant Sand
Heartbreak pass
New West Records / Irascible.ch

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