The Prodigy, big beat frontal et sans concession

theprodigyPour un peu, on aurait fini par croire que le big beat était bel et bien mort: The Chemical Brothers semblent profondément assoupis, The Crystal Method travaille surtout pour l’industrie du jeu vidéo, Fatboy Slim mixe sur la pointe des pieds… Par chance, toute forme d’espoir n’est pas perdue. D’abord parce qu’Electrobolt est sur le point de sortir son second album… Ensuite, parce que The Prodigy vient de rappeler à la planète entière qu’il demeure le maître incontesté du genre. Six ans après Invaders must die, Liam Howlett et ses sbires poussent même le bouchon encore plus loin avec leur sixième album, The day is my enemy, sans doute le plus abrupt et le plus sauvage de leur discographie.

Dès les premières percussions tribales, l’ambiguïté est levée: The Prodigy ne fera aucune concession à la mode, ne variera pas d’un iota son ambition pour le vertige. Rarement, en effet, le terme big beat aura si bien collé à pareil gros son. Avec des mélopées aussi rentre-dedans que Rok-Weiler ou des compositions aussi frontales que Wild frontier, les Anglais font largement mieux que survivre: ils se régénèrent… CD

 

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