Un attroupement, une foule dispersée par la police. Des regards qui se croisent, à peine le temps de se donner rendez-vous le lendemain, même heure, sur ce quai de gare… Mais le lendemain, l’un des deux aura pensé à l’heure d’été, l’autre pas. Lune et Auguste s’attendront, se chercheront longtemps…
Sur cette idée de départ, le Biennois Thierry Luterbacher tisse un roman plein de charme, à mi-chemin entre onirisme et réalisme. Dernier dimanche de mars suit le destin parallèle et si proche de ses deux personnages, la suite de leur rendez-vous manqué. Ils vont se frôler sans le savoir, se croiser presque, partager des connaissances peu fréquentables. Chacun avance sur son propre chemin, sans pouvoir oublier cette fugace apparition, avec la conviction que «l’important n’est pas avec qui on vit, mais sans qui il est impossible de vivre».
par Eric Bulliard
Thierry Luterbacher
Dernier dimanche de Mars
Bernard Campiche / 256 pages