AC/DC, non, le rock ne mourra jamais

ac_dcPlus de quarante ans que ça dure! Trois riffs de guitares cinglants, une voix à casquette haut perchée, une Gibson SG maltraitée par une sorte de nabot sautillant comme un lapin qui n’a pas vu une lapine depuis deux semaines: voilà donc quarante ans qu’AC/DC incarne l’essence même d’un certain rock’n’roll, ultrajouissif, simpliste et outrageusement efficace.

Demain, la planète entière vivra à nouveau comme un événement la sortie de la dernière livraison des Australiens, Rock or bust, onze chansons calibrées pour leur prochaine tournée mondiale des stades qui s’annonce triomphale. Et personne ne sera déçu à l’écoute de cet objet décalé de trente-quatre ans dans le temps (en référence à Back in black), à la fois parfaitement inutile et complètement subversif. Pour l’anecdote, l’absence de Malcolm Young – atteint de démence – est comblée par l’arrivée de son neveu Stevie, une sorte de bûcheron hiératique au charisme de loutre, mais au son diablement imparable.

par Christophe Dutoit

AC/DC
Rock or bust
Sony

 

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