Wovenhand, souffrance primale

wovenhandokDepuis 2002, Wovenhand publie régulièrement un disque par année sans que la planète ne s’en offusque à tort. Car David Eugene Edwards est un gourou de la country alternative, que l’on avait jadis apprécié le temps des 16 Horsepower (magnifique groupe formé avec Pascal Humbert, l’alter ego de Bertrand Cantat au sein de Detroit).

Cette semaine sort donc Refractory obdurate, dixième album du chaman du Colorado. Toujours aussi hanté par les esprits supérieurs, pieds au plancher sur la pédale de saturation, il chante encore et toujours sa souffrance primale, comme un cri, un exorcisme intérieur. Figure de proue du son de Denver, il livre un disque surpuissant (The refractory), parfois lancinant et répétitif comme un chant halluciné (Obdurate obscura), parfois simplement bestial (Good shepherd).

par Christophe Dutoit

Wovenhand
Refractory Obdurate
Irascible

notre avis: 3/4

Posté le par admin dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

Ajouter un commentaire