Milan Kundera, un dernier sommet

kunderaUne sorte de festival, pour terminer. Il paraît que c’est son dernier roman, mais, avec Milan Kundera, allez savoir. Toujours est-il que l’auteur de L’insoutenable légèreté de l’être a mis tout son art dans cette Fête de l’insignifiance. Un art qui, sous ses airs de badinage intelligent, pose un regard subtil sur notre société et fait de l’écrivain français d’origine tchèque (né en 1929) l’un des auteurs les plus importants de notre temps.

Difficile de résumer ce drôle de roman. D’ailleurs, à quoi bon? Disons qu’on y croise un groupe d’amis, qu’on se rend à une fête, que l’on évoque Staline, Kant et Hegel… Il est question des nombrils dénudés des jeunes filles et de l’esprit trop sérieux de notre époque. «C’est seulement depuis les hauteurs de l’infinie bonne humeur que tu peux observer au-dessous de toi l’éternelle bêtise des hommes et en rire», lâche un des personnages. Avant d’ajouter: «Mais comment la trouver, la bonne humeur?» Cet ultime roman peut aider.

par Eric Bulliard

Milan Kundera
La fête de l’insignifiance
Gallimard, 144 pages

notre avis: 3/4

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