Il figure dans la dernière sélection du prix Goncourt, qui sera décerné lundi. Comme Pierre Lemaître, Frédéric Verger est une des révélations littéraires de l’automne, grâce à ce premier roman pour le moins étonnant. Arden se déroule en Marsovie, principauté imaginaire d’Europe centrale, durant la Seconde Guerre mondiale. Au cœur de la forêt, le gérant d’un hôtel de luxe et un tailleur juif écrivent d’innombrables opérettes, alors que la guerre approche.
En un seul chapitre de 480 pages bien tassées, Frédéric Verger nous emporte dans une prose classique, magnifique, presque précieuse. D’une habileté épatante pour faire défiler son récit et passer d’une péripétie à l’autre, il signe un roman éblouissant, drôle, enthousiasmant, exubérant, mais aussi touffu, interminable, ennuyeux… Hors du commun, assurément.
par Eric Bulliard
Frédéric Verger
Arden
Gallimard / 478 pages
notre avis: ♥♥♥
