MGMT provoque la discorde et sépare le monde en deux. D’un côté ceux qui trouvent le duo de Brooklyn décidément trop arty(ficiel), trop branchouille. Et puis, il y a les autres. Ceux qui pensent que Ben Goldwasser et Andrew VanWyngarden sont des petits génies de la musique actuelle.

La sortie récente du troisième disque de MGMT ne fera qu’exacerber cet antagonisme. Dès les premières notes bidouillées d’Alien days, les New-Yorkais mélangent guitares gentillettes, nappes vocales haut perchées et trouvailles psychédéliques vintage. Un bonbon rose sucré, en quelque sorte. Les neuf autres titres sont du même acabit: ultrakitsch mais efficaces, hypercomplexes et parfaitement évidents. Paradoxe? Oui et non, vous diront ceux qui voient en MGMT un renouveau de la pop contemporaine. Si ce troisième opus se laisse si goulûment déguster, c’est surtout qu’il recycle de bonnes vieilles recettes très sixties et, du coup, à la mode.

par Christophe Dutoit

MGMT
MGMT
Sony

notre avis: ♥♥♥