Révélé par Je tue (2006), excellent thriller devenu phénomène en Italie, Giorgio Faletti se penche, dans Onze contre un, sur un sujet d’actualité, les matches de foot truqués, gangrenés par les mafias. Mais, plutôt que d’explorer les coulisses peu reluisantes du sport, il utilise ce sujet comme un prétexte pour démontrer sa maîtrise du suspense et des rebondissements. Un Faletti sur le mode mineur, en somme.

L’histoire se passe dans une petite ville italienne. Silvano, ancien boxeur neurasthénique, s’occupe de l’intendance du club local. Son fils, Roberto, en est la vedette. A la veille d’un match décisif pour la montée en Serie A, Silvano découvre que Roberto a accepté de l’argent pour que son équipe perde. Ne parvenant pas à modifier les intentions de son fils, le brave homme va chercher à détourner ses plans, à s’impliquer pour que son club gagne le match, malgré tout.

par Eric Bulliard

Giorgio Faletti
Onze contre un
Robert Laffont

notre avis: ♥♥