Le Glucose festival va faire vibrer Riaz

La 3e édition du Glucose festival démarre demain. L’état des prélocations laisse présager une belle affluence. Meilleure que l’édition de 2011, qui avait réuni plus de 3000 spectateurs.pony

par Priska Rauber

Dès demain, Riaz vibrera aux sons du rock, de la folk et même de la fanfare. Jusqu’à dimanche, le Glucose festival prend ses quartiers à la salle polyvalente, proposant, avec la scène off, plus de vingt concerts. Et ceci dès midi, le samedi et le dimanche. Cette troisième édition laisse présager une belle affluence, vu l’état des prélocations, plus avancé à cette heure que lors de l’événement de 2011. «Qui avait déjà réuni entre 3000 et 3500 personnes, rappelle Ludovic Murith. Il faut dire que l’affiche y est pour quelque chose.»

Fier de la programmation, le président du comité d’organisation avoue un coup de cœur particulier pour les Français de Boulevard des airs, «en train d’exploser», qui clôtureront le festival dimanche, sur le coup de 23 h 45. Un groupe dans la lignée des Têtes raides, qui se produira à Paléo, nominé mais non primé dans la catégorie «révélations scène» des dernières Victoires de la musique. Les huit copains – dont les influences vont de Brel à Marley en passant par Rage Against The Machine, doublée d’une affection pour les fanfares balkaniques – ont récemment assuré la première partie de la tournée de Tryo. Sur leur dernier album, Les appareuses trompences, disponible dans les bacs depuis quelques jours, Boulevard des airs interprète d’ailleurs un duo avec leurs compatriotes.

Rassembler le village
Mais d’abord, la grande scène accueillera le trio français de pop-rock électro Pony Pony Run Run, samedi en fin de soirée, et Soldat Louis, vendredi à 22 h, dont personne n’a oublié, un quart de siècle plus tard, leur appétence pour le rhum, les femmes et la bière. Et puis, il y a The Postmen, samedi à 20 h, des Suisses nourris aux Crosby, Stills & Nash et à Bob Dylan. Ou le Fribourgeois Jo Mettraux, demain à 20 h. Sans oublier, sur la scène de la cour, la fanfare de Riaz l’Echo des Monts, samedi à midi, ou les notes jazzy de Fanny Leeb, qui a déjà assurée la première partie d’I Muvrini, et s’est produit au Montreux Jazz comme au Caprices Festival.

«Cette deuxième scène, gratuite, permet aussi aux groupes de la région de se produire, de rassembler le village et la région», indique Ludovic Murith. Qui regrette d’ailleurs d’avoir dû refuser des groupes. «Il faut dire qu’il en existe beaucoup!» Et peut-être aussi que le Glucose commence à se faire un nom. «Sur la scène culturelle fribourgeoise en tout cas! Mais c’est génial d’avoir pu accueillir des artistes reconnus, tel Guillaume Grand, ainsi que de prometteuses découvertes!»

Organisé par un comité de onze personnes, le Glucose peut compter sur une huitantaine de bénévoles, dont une bonne partie provient de la Jeunesse de Riaz, qui a lancé la manifestation en 2009. Depuis lors, elle a déjà évolué, passant de neuf à vingt concerts, d’une à deux scènes, et de 1500 à plus de 3000 festivaliers. «Mais nous n’avons pas l’ambition de devenir toujours plus grand, confie le président. Nous avons aménagé les lieux plus confortablement et développé le festival off, notamment pour accentuer son côté familial.»

Se protéger de la pluie
Il n’est pas exclu qu’il évolue encore, notamment dans le rythme et dans la date. Francomanias oblige. «Il est vrai qu’on est à une semaine des Francos, c’est un peu près… Mais vivons déjà cette troisième édition avant de donner une nouvelle direction au Glucose!»

Avant de conclure, Ludovic Murith tient encore à faire savoir à qui veut l’entendre que «grâce à la cantine, d’environ 400 m2, les festivaliers pourront profiter de la place de fête extérieure sans craindre la pluie!» Qui, c’est certain, fera l’honneur de sa présence.

Infos: www.glucosefestival.ch

 

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