David Nicholls, cette fois, ça y est…

nichollsA chaque fois, il y est presque. Stephen McQueen attend le rôle qui lui permettra de se retrouver en pleine lumière. De quitter les figurations minables, les apparitions furtives. Puisqu’il est remplaçant attitré de Josh Harper, immense star qui joue Byron sur une grande scène londonienne, il suffirait que la vedette ait un empêchement. Peut-être pourrait-il s’arranger avec Josh? Mais la situation se complique quand Stephen tombe amoureux de son épouse.

Révélé par Un jour (2011), David Nicholls distille un sympathique humour à l’anglaise. On s’attache volontiers à son personnage de loser, même si, à force d’accumuler les revers, il frise la caricature. Si bien que l’on comprend assez vite le principe systématique du «il y croit, il y croit, cette fois ça y est… mais non». Au final, Pour une fois se résume à un divertissement léger et une piquante description du milieu théâtral londonien, avec ses vedettes et ses sans-grade.

par Eric Bulliard 

David Nicholls
Pour une fois
Belfond / 352 pages

 

notre avis: ♥

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