Guillaume Favre, douceur et retenue

favreUn mari parti, le désarroi. Et, petit à petit, le retour de la vie, des envies. Peu de chose, en somme, dans ce premier roman de Guillaume Favre, Valaisan installé à Genève. Des itinéraires qu’il esquisse sans vraiment les emprunter, une manière fine de décrire le quotidien, l’ordinaire de personnages qui tentent de colmater leurs fêlures.

Autour de Kathrin, l’épouse délaissée, gravite en effet une famille et des proches, dépeints avec assurance et pertinence. Guillaume Favre a le mérite de ne pas trop en faire: tout ici est douceur et retenue, dans l’humour comme dans l’émotion, dans la description de la femme psychiatre un peu perdue comme dans celle de l’artiste qui croit vivre une nouvelle jeunesse. Rien de révolutionnaire dans ces Choses qui sauvent, mais le plaisir de découvrir une nouvelle voix, déjà très sûre.

par Eric Bulliard

Guillaume Favre
Les choses qui sauvent
Faim de siècle / 220 pages

 

 

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