Stephan Eicher, orfèvrerie fine

La cinquantaine bien entamée, Stephan Eicher a dû ressentir cet étrange besoin: faire un disque différent, mais qui sonne… comme tous les albums de Stephan Eicher. Avec L’envolée, le plus bernois des chanteurs français déçoit en bien. Car, comme toutes les dernières fois, on s’attend à ce qu’il renoue avec les muses de sa jeunesse, qu’il boucle la boucle d’une aventure débutée à l’aube de la musique électronique… On attendra encore.

Stephan Eicher se contente de ciseler des pièces d’orfèvrerie fine, avec la magicienne Edith Fambuena à la production. Du très FM Le sourire au très rock Tous les bars (l’un des meilleurs moments du disque, avec Disparaître, écrit par Miossec), il donne chair aux textes de Philippe Djian et de l’écrivain suisse Martin Suter (les trois chansons en dialecte). Entouré de brillants multi-intrumentistes, il esquisse des voies, dont on se réjouit qu’elles prennent leur envol sur scène, par exemple aux Docks de Lausanne le 12 mars 2013…

par Christophe Dutoit

Stephan Eicher
L’envolée
Barclay / Universal
notre avis: ♥♥

 

 

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