Erik Truffaz s’étire en langueur

Truffaz s’étire en langueur Après avoir vendu plus d’un demi-million de ses neuf premiers albums sur le label Blue Note, le trompettiste genevois Erik Truffaz poursuit ses expérimentations aux frontières du jazz et de la pop musique. Toujours au format quartet (avec l’extraordinaire bassiste Marcello Giuliani, le claviériste Benoît Corboz et le batteur Marc Erbetta), il vient de sortir El tiempo de la revolución. Après avoir collaboré avec le rappeur Nya, le chanteur Christophe ou notre Sophie Hunger nationale, il offre à la voix d’Anna Aaron – autre chanteuse suisse à frayer avec le jazz – une place de choix sur trois titres effervescents et bienfaiteurs comme un cachet du lendemain. Comme sur un nuage de ouate, la musique de Truffaz flirte avec des atmosphères éthérées (Un souffle qui passe), n’hésite pas à s’étirer en langueur (Revolution of time) ou à s’endiabler sur des rythmes chaloupés très Motown (Mr. K). Sans être un chef-d’œuvre, un disque absolument indispensable.

par Christophe Dutoit

Erik Truffaz Quartet
El tiempo de la revolución
Blue Note/EMI

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