Pauline Croze, simplicité soyeuse

Révélée en 2005 par un premier album quasi parfait, Pauline Croze n’avait pas vraiment confirmé avec Le temps qui court, en 2007. Trop alambiqué, trop complexe, il n’avait pas l’évidence du premier. Pour ce troisième opus, la jeune Française retrouve Edith Fambuena, complice des débuts, réalisatrice incontournable, une des plus fines de l’Hexagone.

Retour à l’essentiel: dès l’excellente ouverture (Dans la ville, signé Vincent Delerm), Le prix de l’eden fleure bon la chanson pop raffinée, qui met en évidence la voix soyeuse et chaloupée de Pauline Croze, son énergie retenue. Avec juste ce qu’il faut d’originalité et d’audace (les airs mélancolico-brésiliens de Cicatrices, africains du Chant de l’orpailleur) pour éviter la répétition sans rompre la cohérence. De la belle ouvrage, toute en simplicité et subtilité.

par Eric Bulliard

Pauline Croze
Le prix de l’eden
Disques Office
notre avis: ♥♥

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