L’histoire du rock est faite de retours dans le passé, de références historiques et d’hommages aux précurseurs du genre. Ceux pour qui le rock n’est que pure jouissance, ceux qui – dans leur jeunesse – ont joué tous les solos d’AC/DC sur une raquette de tennis, ceux qui ont toujours regretté de n’avoir jamais vu Led Zeppelin sur scène, ceux qui ont un jour choisi Smoke on the water comme sonnerie de téléphone, tous ceux-là (j’en connais quelques rescapés) se sont tous précipités, lundi dernier, sur le troisième album de Rival Sons, un quatuor de Los Angeles qui concentre sur Head Down tout ce que l’imaginaire rock’n’roll possède de dégaine racée, de riffs de guitare poisseux, de blues sous amphétamines, de magnétisme venimeux, grâce à la voix de Jay Buchanan, fils spirituel de Robert Plant et de Jim Morrison, rien que ça. Ruez-vous donc illico sur ce disque hors du temps et ne manquez pas le passage de Rival Sons au Bierhübeli de Berne le 26 octobre…

par Christophe Dutoit

Rival Sons
Head Down
Earache Records
notre avis: ♥♥♥