Bill Fay, de retour, 40 ans plus tard

Ces jours-ci, l’histoire de Bill Fay fait florès sur internet. Imaginez: quarante ans après avoir signé son deuxième album, un Anglais inconnu refait surface avec un nouvel enregistrement. Et se rappelle aux bons souvenirs de ceux (OK, ils n’étaient pas nombreux!) qui le considéraient, entre 1967 et 1971, comme l’égal de Leonard Cohen ou du grand Nick Drake. Qu’en est-il de ce déjà fameux troisième opus intitulé Life is people?

Presque susurré, Big painter s’envole sur des violons torturés grâce à l’aide d’un chœur gospel. Avec sa voix fragile, qui rappelle celle de Johnny Cash à l’époque des American Recordings, le sexagénaire chante des mélodies lentes et tristes, belles à déguster les yeux fermés. Redécouvert il y a quelques années par la jeune génération de songwriters américains, notamment Jeff Tweedy (chanteur de Wilco), Bill Fay rattrape, avec cet album merveilleux, plus de quarante ans d’anonymat incompréhensible. CD

Bill Fay
Life is people
Dead Oceans

notre avis: ♥♥♥♥

 

 

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