The Districts touchés par la grâce

districts_flourish_lpIls ont vingt ans à peine, des gueules de poupins et une furieuse envie de (con)vaincre le monde. Formés dans la banlieue de Philadelphie en 2009, The Districts viennent de sortir A flourish and a spoil, ce genre de premier album touché par la grâce, après quelques obscurs enregistrements autoproduits. La formule n’est certes pas nouvelle: du rock carré, deux guitares enragées, une énergie incroyable sur scène: il y a quarante ans en arrière, certains auraient pu y voir l’avenir du rock…

De Springsteen, Rob Grote a emprunté la générosité, comme il s’est abreuvé de la fougue des Libertines et de la rage des Strokes. Surtout, avec ses trois acolytes, il régénère un rock trop moribond à ses yeux, recycle de bons vieux riffs (Hounds), distille des perles acoustiques d’une beauté absolue (Suburban smell) et signe des tubes imparables (4th and roebling). Avec cette voix accrocheuse et cette écriture racée, Rob Grote et The Districts sont déjà en passe de devenir les phares d’une nouvelle génération de rockeurs, de ceux qui vont surtout gagner leur public sur scène, là où toutes les incartades sont encore possibles.

Par Christophe Dutoit

The Districts, A flourish and a spoil, Fat Possum Records

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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