The Black Ryder, la canicule et les bienfaits de la ritaline

The-Black-Ryder-The-Door-Behind-The-DoorA intervalles réguliers, l’Australie rayonne à travers l’hémisphère Nord grâce à quelques musiciens aussi exceptionnels que dramatiquement barrés. Tandis que l’été austral achève là-bas ses canicules, The Black Ryder sort en catimini un second album au titre énigmatique: The door behind the door. Proche de la mouvance Brian Jonestown Massacre ou Black Rebel Motorcycle Club, le duo Aimee Nash et Scott Von Ryper a pris un malin plaisir à ralentir les tempos, à tester les bienfaits de la ritaline sur leurs compositions lancinantes.

De leur premier album Buy the ticket, take the ride (2009) demeurent néanmoins ces nappes de guitares shoegaze, ce chaos organique aussi léger que le vol d’une horde de papillons de nuit. De nuit et de clair de lune, il en est d’ailleurs question tout au long de ces neuf titres d’une rare beauté. A commencer par Seventh moon, qui rappelle autant les élans hypnotiques de Mazzy Star que le folk underground des Cowboy Junkies. Et, pour varier les plaisirs, les guitares passent parfois même à l’acoustique (Throwing stones) ou se muent en violons, à l’image de cette lente complainte finale (Le dernier sommeil).

par Christophe Dutoit

The Black Ryder, The door behind the door, The Anti-machine Machine

 

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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