The White Birch: douces pépites venues du nord

WHITEBIRCHCOVERC’est un disque qui tombe de nulle part. Ou plutôt de Norvège, ce qui revient un peu au même. Alors, bien sûr, on pourrait frimer en relevant que The White Birch avait fait ses adieux sur scène en 2006, un an après avoir sorti son cinquième album, Come up for air. Ou en soulignant que le groupe a souvent été comparé à Sigur Rós. Mais ça, le premier Wikipedia venu saura le rappeler. Ce qu’il ne dit pas, c’est que le retour de l’auteur-compositeur-interprète Ola Fløttum (qui a gardé le nom du groupe, mais pas ses deux acolytes de l’époque) est une merveille absolue. D’une évidence, d’une simplicité, d’une profondeur à vous tirer des larmes.

Evidemment, mieux vaut ne pas écouter ces 12 pépites – dont la plupart dépassent les cinq minutes – en faisant le ménage ou du vélo d’appartement. The Weight of Spring se mérite: il faut se laisser emporter par cette atmosphère éthérée, cette voix délicate posée sur des cordes ou sur un piano langoureux. Se laisser bercer par ces chœurs féminins qui donnent la chair de poule. Rien de trop et rien à jeter dans cet album d’une douceur exquise, mais jamais sucré, nimbé de spleen, mais jamais plombant.

Par Eric Bulliard

The White Birch, The Weight of Spring, Glitterhouse / Irascible

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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