Ghost culture: jouissive pop synthétique

Ghost_CultureAllez comprendre pourquoi, de temps à autre, des albums sortent du lot, sans marketing outrancier ni tapage publicitaire. Dès la première écoute de Ghost Culture, l’album éponyme que vient de signer James Greenwood, on ressent comme une évidence. Ce jeune Anglais de 24 ans, ingénieur du son et virtuose de clarinette (comme quoi, la clarinette mène à tout à condition de la jeter), susurre ses mélodies venimeuses sur des nappes électrocontagieuses.

Seul aux commandes de ce vaisseau qui n’a de fantôme que le nom, il invoque à la fois des divinités archaïques (Answer et son phrasé très Joy Division), rend des hommages discrets aux papys de l’électro britannique (Arms sonne comme un tout vieux Depeche Mode) et distille dix titres de pop synthétique jouissive, sans jamais tomber dans le racolage. Quarante ans après Radio-Aktivität de Kraftwerk, Ghost Culture recycle les recettes ancestrales avec une exquise douceur et s’offre un voyage halluciné aux pays de merveilleuses sonorités
digitales.

Par Christophe Dutoit

Ghost Culture
Ghost Culture
Phantasy / Because Music

 

Posté le par Eric dans Anglo-saxon, Musique Déposer votre commentaire

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