Un voyage à travers les Etats-Unis en huit villes, huit studios d’enregistrement, huit chansons. Pas question pour autant d’aller jouer du jazz à La Nouvelle-Orléans, du blues à Chicago, de la country à Nashville… Foo Fighters s’est laissé influencer à la fois de manière plus subtile et plus profonde, s’inspirant des lieux pour les textes et invitant quelques artistes du coin. Joe Walsh (The Eagles) à Los Angeles (Outside), Gary Clark Jr. à Austin (What Did I Do?/God As My Witness), Zac Brown à Nashville (Congregation)…

Dave Grohl et ses acolytes rendent ainsi un bel hommage au patrimoine musical américain. Mais, au-delà du concept, Sonic Highways sonne avant tout comme un album de Foo Fighters, nerveux, délicieusement hargneux. Après les sommets de Wasting Light (2011), il laisse toutefois un léger goût d’inachevé, naviguant entre des temps forts (Something from nothing, Congregation) et des moments plus faibles (Subterranean et le curieux What did I do / God as my witness).

Par Eric Bulliard

Foo Fighters
Sonic Highways
Sony Music