La quatrième de couverture qualifie Elisabetta Rasy de «spécialiste de littérature féminine». On ne sait pas trop
ce que signifie cette expression, si ce n’est que cette auteure napolitaine installée à Rome fait preuve de finesse et de subtilité dans chacun de ses livres, dans la langue comme dans la construction. Et que ce mélancolique Un hiver à Rome met en scène une femme arrivée à la cinquantaine, à la recherche de lumière et d’amour.

Jusqu’ici, Costanza s’est laissée porter par son existence. Même son mariage avec Vincenzo, elle semble l’avoir subi plus que vécu. Dans un délicat jeu entre passé et présent, le livre suit une femme qui apprend à accepter sa maturité et découvre un nouvel élan. Notamment à travers le souvenir de Bruno, un ami photographe disparu, qui lui a légué son ordinateur et, avec lui, ses ultimes travaux et ses contacts.

Par Eric Bulliard

Elisabetta Rasy, Un hiver à Rome, Seuil, 120 pages

Notre avis: ♥♥