«Deadline», la couleur de la différence

deadlinePar Romain Meyer

En pleine Guerre de Sécession, Louis Paugham est un jeune soldat du Sud esclavagiste. Un garde de la tristement célèbre prison d’Andersonville – mouroir de la pire espèce qui, pour la petite histoire, était commandé par un médecin zurichois. Il surveille la ligne qui sépare les matons des prisonniers, une ligne de mort. C’est là qu’il va être troublé par un grand Noir de l’Union…
Western introspectif, Deadline multiplie les thématiques: guerre, racisme, homosexualité, Ku Klux Klan, vengeance, perte de l’innocence… A force, ils se noient les uns dans les autres dans une série de flashbacks. En évitant le manichéisme convenu, le scénariste Laurent-Frédéric Bollée (Terra australis) gonfle son héros de malheurs, le surcharge. Mais le récit conserve néanmoins sa force d’émotion grâce au dessin précis et évocateur de Christian Rossi (W.E.S.T.).

Bollée et Rossi,
Deadline
Glénat

Notre avis: ♥♥

Posté le par Eric dans BD Déposer votre commentaire

Ajouter un commentaire