Pour sa dernière exposition après plus de trente ans de carrière au Musée de l’Elysée, le conservateur Daniel Girardin, 62 ans, montre Sans limite, un sublime accrochage de photographies de montagne. Rencontre.
par Christophe Dutoit
Expliquez-nous la fascination qu’ont eu de tout temps les photographes pour la montagne?
Moi aussi, je suis aussi fasciné. Le Musée de l’Elysée a traité ce sujet de manière transversale depuis les débuts. Toujours avec un regard très orienté sur les pionniers ou l’image du Cervin… En trente ans, l’institution a constitué une très belle collection, en suivant les photographes. Le numérique a renouvelé le genre de la photographie de montagne. Véritablement. C’est quelque chose qui m’a interpelé et qui m’a fait réfléchir au sujet dans son ensemble. A ma connaissance, il n’y a jamais eu aucune exposition qui présente la photographie de montagne comme un genre dans son ensemble, depuis les daguerréotypes jusqu’à aujourd’hui. Il existe des centaines de livres, mais pas un livre d’ensemble.
à suivre…