«Nous étions magnifiques, nous savions nous rebeller»

Il y a cinquante ans, le 21 octobre 1967, Marc Riboud prenait l’une des photos les plus célèbres du XXe siècle. Philippe Séclier raconte l’histoire singulière de La jeune fille à la fleur dans un charmant petit ouvrage.

par Christophe Dutoit

Elle s’appelle Jan Rose Kasmir et elle a l’insouciance de ses 17 ans en cette fin d’après-midi d’octobre 1967. «J’avais mis ma robe rose, celle qui cachait mes formes. En m’habillant pour une manif, j’avais toujours en tête que j’y ferais peut-être une rencontre.» Bien plus qu’un beau jeune homme, la demoiselle rencontre le photographe Marc Riboud, qui fait d’elle l’un des symboles les plus forts de la lutte pour la paix. à suivre…

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Jim the Barber & his Shinny Blades, un E-Street Band d’ici

Jim the Barber & his Shinny Blades vernissent leur second album ce samedi soir à Fri-Son. A onze sur scène, avec la crème des musiciens fribourgeois.

Jim The Barber & His Shinny Blades en résidence à Fri-Son, Fribourg, avec Thomas Rueger, Vincent Yerly, Mario Weiss, Stéphane Eichenberger, Marie Riley, Cynthia Weiss, Floriane Gasser

par Christophe Dutoit

Quel casting, mes aïeux! Imaginez un peu: un ancien de Tasteless, la moitié de Monoski, des membres de Dog Days, de Hubeskyla, de The Fawn, des Memphis Knights, sans parler de la féerique violoncelliste Sara Oswald en invitée de prestige. Rarement les Shinny Blades n’auront aussi bien porté leur surnom de «fines lames» au côté de Jim the Barber. A onze sur la scène de Fri-Son, le band vernira samedi son second album intitulé The silence of monuments, après une résidence artistique de deux jours pour peaufiner les derniers détails. à suivre…

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Neil Young aurait tort de s’en priver

Quelques accords rocailleux tirés de sa vieille Les Paul, une rythmique mid-tempo bien poisseuse et cette voix, toujours aussi limpide, qui n’a pas pris une ride depuis le milieu des sixties. «I’m Canadian by the way/And I love the USA (My American friend)/I love this way of life/The freedom to act and the freedom to say (Au fait, je suis Canadien/Mais j’aime les Etats-Unis (mon ami américain)/J’aime cette manière de vivre/La liberté d’action et la liberté de parole).» Dès Already great, première plage de son nouvel album The visitor, Neil Young fait… du Neil Young. Pour le meilleur (Stand tall) et pour le pire (une bonne moitié du disque). A 72 ans, on peut lui pardonner. à suivre…

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Aude Seigne: et si l’on coupait internet?

Il y a quelque chose de vertigineux et d’effrayant dans Une toile large comme le monde. Révélée en 2011 par ses excellentes Chroniques de l’Occident nomade, la Genevoise Aude Seigne délaisse dans ce troisième livre (elle a aussi publié Les neiges de Damas en 2015) le récit de voyage pour se lancer dans un pur roman. Une autre manière de radiographier le monde et notre société en hyperconnection. à suivre…

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Marc-Antoine Mathieu: le livre de tous les possibles

Georges Perec, Philip K. Dick, Winsor McCay, Jorge Luis Borges, Eugène Ionesco, Frank Kafka ou la pataphysique… 
Ils sont tous là, les autres aussi, appelés en renfort, dans un grand moment d’exploration du fictif, d’hommage du non-existant à ceux qui en sont à l’origine. à suivre…

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«Le chant du cygne»: un hommage au théâtre, au jeu et à Roger Jendly

Un vieil acteur se réveille dans sa loge. Tout le monde est parti, sauf le souffleur et les souvenirs qui habitent le théâtre. A travers Le chant du cygne (ce vendredi 1er décembre à CO2), le metteur en scène Robert Bouvier rend hommage au théâtre et à Roger Jendly. Rencontre avec ce comédien au parcours exemplaire. à suivre…

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Amaury Nauroy: au bon temps des poètes

A partir de la figure de l’éditeur Henry-Louis Mermod (1891-1962), le Français Amaury Nauroy a tracé le portrait d’une «tribu de poètes et d’artistes» de Suisse romande. Il en a tiré un élégant premier livre, Rondes de nuit. à suivre…

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J.M.G. Le Clézio, un Nobel resté lui-même, dans l’errance et la solitude

A-t-on le droit de faire la fine bouche devant le roman d’un Prix Nobel de littérature? De reconnaître la qualité de l’écriture, l’ampleur de l’œuvre, tout en avouant que l’on s’est assez souvent ennuyé à cette lecture? à suivre…

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The Private Eye: enquête dans un futur rétroactif

Le Cloud a implosé, répandant sur le monde les informations et les secrets les plus personnels de chaque habitant de la planète et entraînant avec lui la fin d’internet. Quelques décennies plus tard, personne ne souhaite le retour de la Toile, 
à l’exception de quelques vieux indécrottables totalement dépassés. à suivre…

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Nancy Huston: pour retrouver rites et rituels

Triple actualité pour Nancy Huston: l’auteure d’origine 
canadienne, qui vit entre Paris et le canton de Fribourg, publie un roman en collection de poche, ainsi qu’un recueil de nouvelles et un livre-CD. Rencontre. à suivre…

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Charlotte Gainsbourg ose enfin le français

Il s’en est passé de lascives secondes depuis Lemon incest (1984), cette entrée en chanson aussi provocante que d’une infinie fragilité… Trois décennies plus tard, Charlotte Gainsbourg exorcise enfin ses démons avec Rest, son excellent cinquième album. Pour la première fois, la fille de Serge Gainsbourg et de Jane Birkin ose l’écriture en français. Au plus près de sa chair, elle évoque son père, dans Lying with you: «Où est parti mon baiser/Quand le coffre s’est fermé/J’entends toujours battre les clous/Toi perdu, moi éperdue.» à suivre…

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Frédéric Rody écrit un requiem pour dire adieu à L’Espérance

Au printemps, le Tourain Frédéric Rody quittera la direction de L’Espérance de Vuadens. Il conclura treize ans à la tête de l’ensemble vocal avec la composition d’un requiem pour chœur et bande-son. Rencontre avec cet homme qui aime mélanger tradition chorale et musique électronique.

par Christophe Dutoit

Frédéric Rody ne voulait pas juste réécrire Je suis venu te dire que je m’en vais, comme Serge Gainsbourg, en 1973, lorsque l’homme à tête de chou a frôlé la mort à cause d’un infarctus. Pour quitter dans la plus grande sérénité L’Espérance de Vuadens, qu’il dirige depuis treize ans, il a préféré lui écrire Un requiem, qui sera donné lors de deux concerts, les 28 et 29 avril 2018. à suivre…

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Jirô Taniguchi: l’adieu au maître

Le 11 février dernier, la nouvelle tombait: Jirô Taniguchi s’est éteint à Tokyo. Celui que l’on présentait comme le plus Européen des auteurs japonais – d’ailleurs peu connu dans son propre pays – a succombé à une longue maladie. à suivre…

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Giacomo C. de retour dans les langueurs de la lagune

Voilà cinq ans que les Vénitiennes pleurent le départ de Giacomo C. Que les cœurs se réjouissent! Le plus fameux des amants de la Cité des Doges est de retour. à suivre…

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Adrien Gygax, un voyage et des noces aux couleurs balkaniques

C’est une littérature gourmande, sensuelle. Avec 
Aux noces de nos petites vertus, le Vaudois Adrien Gygax 
parvient à combiner brillamment écriture rythmée et sens du récit, avec en particulier un coup de théâtre final réussi. Cette curieuse épopée balkanique prend des 
allures de conte de la folie contemporaine, où les brumes d’alcool peinent à cacher le mal-être et le dégoût de la vie. à suivre…

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