En tournant les pages, on ne cesse de se demander: «Mais où nous emmène-t-il?» Voire, plus trivialement, «c’est quoi, ce truc?» à suivre…
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En tournant les pages, on ne cesse de se demander: «Mais où nous emmène-t-il?» Voire, plus trivialement, «c’est quoi, ce truc?» à suivre…
Prosper Brouillon est un écrivain immense et il n’y a que les jaloux germanopratins pour en douter. Heureusement pour lui, Eric Chevillard veille. Et rétablit la justice avec une Défense aux petits oignons. Ses détracteurs sont illisibles, alors que Prosper, non content de se vendre à la louche, écrit des vérités dont nous nous remettrons difficilement. A propos de l’air: «Nous ne pouvons le toucher. On dirait qu’il n’existe pas. Mais nous le respirons.» à suivre…
Enfant, à Vilnius, Romain Kacew aurait promis à son voisin de rappeler son existence aux grands de ce monde qu’il ne manquerait pas de rencontrer, comme le proclamait sa mère. Devenu écrivain et diplomate sous le nom de Romain Gary, il a tenu parole. A la tribune de l’ONU, à l’ambassade de Londres ou encore face à De Gaulle, il a lâché: «Au N°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny.» à suivre…
C’est un tourbillon. Un livre qui se dévore avec gourmandise et finit par laisser repu, presque gavé. Parce que Yannick Haenel a bourré de mille choses son Tiens ferme ta couronne: des références culturelles, un narrateur loser (celui des Renards pâles, notamment), des rencontres improbables, un voisin inquiétant, un dalmatien en fuite, pas mal d’alcool, un peu de sexe… à suivre…
Six ans déjà se sont écoulés depuis Best-Seller, qui confirmait Isabelle Flükiger parmi les plumes les plus pertinentes de la jeune littérature de Suisse roman-de. Avec Retour dans l’Est, la Fribourgeoise signe un cinquième roman à la fois plus personnel, intime et, paradoxalement, plus ouvert sur le monde et son histoire. à suivre…
Après avoir raconté l’interview d’un assassin – c’était son premier roman – et la mort annoncée d’un convive à la soirée mondaine d’une famille noble sur le déclin, – c’était Le crime du comte Neville – quel sujet sombre et cruel Amélie Nothomb pouvait-elle bien explorer avec sa feinte légèreté coutumière? à suivre…
La romancière genevoise Anne Brécart continue son exploration de l’intime dans Cœurs silencieux. Il y est question d’un premier amour et de la nature. Interview autour du temps et du pouvoir de l’écriture. à suivre…
Il mêle avec une aisance assez stupéfiante récit intime et roman dans le roman. Trois ans après le brillant L’amour et les forêts, Eric Reinhardt continue d’avancer sur la frontière entre fiction et réalité. à suivre…
Quand il disparaît en juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry ne peut deviner le destin extraordinaire qui attend son Petit Prince, ce conte achevé l’année précédente, dans son douloureux exil new-yorkais. Suite de notre série consacrée aux œuvres populaires. à suivre…
Il se demande à quel âge l’enfant se met à marcher alors qu’il a commencé par courir partout. Il se souvient de la fierté de savoir lacer ses chaussures tout seul, propose une méthode pour savoir si l’on va bien, évoque le big bang, dresse l’éloge du drap (à l’opposé du duvet) et le poignant portrait d’un cousin si digne face à la mort. à suivre…
Nous n’avons pas tous eu la même enfance. Ta-Nehisi Coates a vécu la sienne à West Baltimore, le quartier noir défavorisé d’une ville importante des Etats-Unis. Les garçons se font une réputation en se battant et celui qui tente d’éviter les coups s’attire d’autant plus la rage des autres. à suivre…
Fondées en 2011 à Lausanne, les Editions BSN Press «se laissent volontiers séduire par les périphéries littéraires, la rigoureuse irrévérence scientifique ou les contre-allées spirituelles», indique leur site internet. Leur nouvelle collection Uppercut s’intègre dans cette volonté d’originalité, avec ses textes qui claquent, ses «microromans» d’une soixantaine de pages sur le thème du sport, «dans la pluralité de ses expressions». à suivre…
Avec Assez de bleu dans le ciel, la romancière Maggie O’Farrell mêle parfaitement construction virtuose et émotions. Cette complexe et passionnante histoire familiale s’intéresse aux remords, aux non-dits, à la maternité, au poids du passé… à suivre…
Petite réflexion joyeuse et ludique sur la conjugalité, Mon mari et moi réjouit. «Le titre de cet ouvrage aurait pu être Noces de porcelaine. (Je redoute les Noces de cretonne dont le nom désuet traduit mal l’ampleur de notre sujet.)» Avec force humour et jeux de mots, par association ou sauts du coq à l’âne, Elisabeth Jacquet explore la notion de couple marié. Quelle entité elle et son mari forment-ils? Qui étaient-ils avant? Qu’auraient-ils été sinon? Que savent-ils l’un de l’autre? Quels sont les mots employés pour désigner l’un et l’autre pris séparément et leur ensemble? à suivre…
En 2015, Erri De Luca obtenait gain de cause dans l’affaire de la ligne TGV Lyon-Turin. Evitant une condamnation de prison ferme pour incitation au sabotage de cette ligne en projet, il en avait tiré La parole contraire, un essai puissant, politique. Le grand auteur italien signe un retour au roman avec La nature exposée. Une prose tout aussi fulgurante qui met en mouvement un récit pas moins engagé. De Luca y avance à pas feutrés. Impressionnant de douceur et de justesse. Il mêle le sacré le profane et l’air du temps. à suivre…