De la réalité dans la poésie Ostap Bender

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Peu de monde connaissait Ostap Bender, qui, de plus, ne tombe jamais dans la chansonnette facile. Mais le public est venu, peu à peu, curieux, attentif, charmé par la voix grave du parolier et chanteur Michaël Perruchoud, par ce violon mélancolique, cette scie musicale… Samedi, les cinq Genevois ont donné avec intensité un aperçu de leur univers, entre douceur et colère, mélancolie et humour. Leur poésie est celle du quotidien, doux ou râpeux, où l’on regrette qu’«après l’enfance, y’a plus grand-chose», où l’on découvre que «les gens ont de drôles de vies», où l’on regarde avec émotion «la cendre quand elle tombe / la gueule quand elle boit». De quoi saliver à l’idée de l’album prévu cet automne.

 

 

 

 

 

Posté le par admin dans Critiques 2014, Francomanias Déposer votre commentaire

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